« J’ai mal », « je souffre », autant de synonymes pour décrire la douleur. Une sensation que nous expérimentons tous au cours de notre vie. Peut-être l’un des maux les plus difficiles à soigner. Difficile car la douleur ne se résume pas à un influx nerveux, à une sensation, à une lésion.

La douleur est la somme de toutes les expériences physiques, psychique et morale les plus désagréables auxquelles nous ayons à faire face.

La douleur nous ramène à notre corps, qui d’une façon ou d’une autre, nous empêche de vivre pleinement.

Pensez au petit caillou pointu qui vient se faufiler dans votre chaussure. La première chose que vous faites est d’enlever votre chaussure et de la secouer dans tous les sens pour qu’il s’en aille.

Nous ne voulons pas cohabiter avec la douleur…et pourtant, la douleur continue de s’insinuer dans nos vies.

Qu’il s’agisse d’une douleur musculaire, neurologique, articulaire, viscérale, ponctuelle, chronique ou psychique, nous n’avons pas d’autres choix que de la ressentir et d’en souffrir.

 

Accueillir mais ne pas tout accepter

De fait, la douleur est là, elle s’est installée de manière impromptue, aigüe ou sournoise, dans votre chair ou dans votre cœur et elle ne vous lâche pas.

Comment y faire face ?

Là est toute la difficulté pour vous. Il y a votre ressenti et celui des autres (amis, collègues, familles, médecin…) ; et souvent, vous avez le sentiment de ne pas être compris. Il y a divers stades de la douleur, comme pour toute chose : de la plus simple – ex. vous vous êtes cogné le petit orteil dans un coin de table- à la plus aigüe -ex. vous avez une colique néphrétique.

Tout dépend de comment VOUS percevez la douleur. Car j’ai rencontré des personnes ayant des pathologies très douloureuses et arrivant à cohabiter avec leur douleur, tout en vacant à leurs occupations et des personnes qui étaient anéanties suite à une fracture.

L’important, ce n’est donc pas ce que pensent les autres, mais ce que vous ressentez.

Y faire face c’est donc se confronter à vous-même. Et ce n’est pas une mince affaire ! Il y a ceux qui minimisent la douleur : « ça passera, c’est rien » et ceux qui restent focalisés sur leur douleur.

Les deux cas ne sont pas positifs. Vous avez certainement tous entendu cette phrase : « C’est un signal d’alarme ! ». Et c’est vrai. Il ne faut pas sous-estimer la douleur sous prétexte que ce n’est rien. Car si elle est là, ce n’est pas par hasard et si vous ne vous en occuper pas, elle pourrait devenir chronique. « Ce n’est rien », c’est considérer que le corps est au service de l’esprit et que l’esprit ayant le dernier mot, vous serez plus fort que la douleur. Faux ! Et au fond de vous, vous le savez. Mais vous attendez peut-être la limite, le déclic qui fera que vous vous occuperez enfin de vous. Vous aurez perdu du temps à souffrir inutilement, ce qui revient à vous faire du mal.

Dans l’autre cas, votre douleur a pris possession de toute votre personne. Vous êtes pris dans un cercle vicieux : vous avez abandonné vos activités quotidiennes, vos loisirs, vous avez cessé de travailler => vous vous sentez inutile => vous avez perdu l’estime de vous, vous êtes en colère, anxieux, vous culpabilisez => vous déprimez ou vous tombez en dépression => vous n’êtes plus habitués à l’effort, vous avez perdu la motivation=>votre perception de la douleur est alors biaisée => vous avez mal et vous avez peur d’avoir mal, ce qui crée encore plus de tensions musculaires => s’installe alors une douleur chronique.

Dans ce cas, la situation est également délicate car vous avez tellement peu d’énergie que vous n’arrivez pas à faire autre chose que d’être dans votre douleur. L’entourage a une grande importance car elle pourra vous apporter soutien et réconfort. Mais prudence ! Ne restez pas dans votre coquille. Bientôt les gens qui vous compatissaient vous diront de vous « bouger », que « c’est tout dans la tête »…

Dans les deux cas, vous ne pourrez compter que sur vous-même.

Mais vous n’êtes pas seuls. Des médecins, des thérapeutes sont là pour vous aider. Ne soyez pas impatients. Prenez le temps de vous soigner, de vous faire du bien, de comprendre votre douleur.

Ne perdez pas de temps auprès des personnes négatives, qui vous jugent, qui réduisent votre douleur. Tournez-vous vers des praticiens qui vous prendront en charge de manière globale et qui connaissent votre problématique.

Je mets à votre dispositions mes services pour vous aider à traiter la douleur avec :

  • Les ventouses>pour soigner les douleurs
  • Le shiatsu>pour soigner les maux de l’âme, les bobos du corps

 

©Stéphanie Atsé

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